By BĂ©atrice des Ligneris
En se levant le matin, en pensant aÌ sa journeÌe, nous ne pouvons que constater que nous avons des attentes.
Et si lâon y regarde de preÌs, quâest-ce qui nous fait deÌclarer : « ce fut une super journeÌe ! » ?
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Une restauratrice va deÌsirer offrir une cuisine qui enchante les papilles gustatives de ses clients. Un employeÌ de mairie se sentira utile sâil a apporteÌ la reÌponse aux preÌoccupations du citoyen en face de lui. Une musicienne va exploser de joie si le public a eÌteÌ toucheÌ par son interpreÌtation.
Un enseignant espeÌre voir le plaisir de comprendre dans le regard de ses eÌleÌves...
Et ainsi en est-il pour chacun de nous... « ce fut une super journeÌe » signifie « je me sens combleÌ(e) », et câest souvent en lien avec un moment ouÌ nous avons contribueÌ aÌ rendre la vie plus belle aÌ un autre eÌtre humain. Et vice versa.
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Oui, ce qui nous rend heureux dans la vie, ce sont ces moments ouÌ nous sommes dans le plaisir de donner et de recevoir. Et câest un mouvement naturel qui nous fait agir, nous engager pour donner le meilleur de soi.
Pourtant, la plupart du temps, dans notre quotidien, nous perdons le fil. Que se passe-t-il ? Comment quittons-nous la connexion entre cet eÌlan qui se leÌve en nous le matin et le deÌroulement du reste de la journeÌe ?
Une part en revient aÌ notre meÌconnaissance des eÌmotions Tout au long de la journeÌe, nous sommes soumis aÌ de multiples eÌmotions meÌme si nous nâen avons pas conscience:
Des eÌmotions agreÌables (plaisir par exemple) quand la situation va dans notre sens.
Des eÌmotions deÌsagreÌables (peur, tristesse, coleÌre, deÌgouÌt...) quand la situation va aÌ lâopposeÌ de ce que nous deÌsirions.
Nos eÌmotions, tant que nous ne les comprenons pas, comme le dit le dicton populaire, nous emportent, nous submergent.
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Ne sachant comment vivre ces eÌmotions, nous cherchons aÌ les oublier par quelque chose « en plus » : plus dâactiviteÌs, plus de travail, plus de shopping, plus de nourriture, plus de seÌries teÌleÌ ... les eÌchappatoires ne manquent pas de creÌativiteÌ. Nous cherchons aÌ ne plus souffrir ce qui est compleÌtement normal.
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Dans le meÌme but, nous pouvons deÌsirer confronter la ou les personnes que nous consideÌrons comme responsables de nos eÌmotions. Câest ainsi que sâinstalle le jeu de : qui va avoir raison ? qui va avoir tort ? En allant rencontrer mon responsable, ma colleÌgue, mon voisin, ma meÌre, mon amoureux, mon amie... nous nous demandons : vais-je lâemporter ? vais-je devoir me soumettre ? Vais-je eÌtre entendu(e) ? Compris(e) ? ManipuleÌ(e) ? SeÌcuriseÌ ?
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Et parce que nous nâavons pas appris aÌ eÌcouter nos eÌmotions, aÌ en ressentir les sensations corporelles, aÌ savoir comment les traverser pour revenir au calme, nous jouons aÌ ce jeu aÌ longueur de journeÌe... et nous en perdons notre eÌlan naturel de contribution.
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Et si ... Si les eÌmotions, qui sont purement physiologiques, avaient besoin de vivre leur cycle pour disparaiÌtre? Si ce qui nous faisait souffrir, ce nâeÌtait pas lâeÌmotion elle-meÌme, mais la reÌaction eÌmotionnelle parasite que la situation engendre (penseÌe - eÌmotion - penseÌe- eÌmotion) ? et sâil ne sâagissait pas dâaller contre lâeÌmotion mais de creÌer une alliance ? DâeÌtre enfin aÌ lâeÌcoute de ce que nous apprend le corps pour nous adapter aux situations de lâenvironnement et mieux nous connaiÌtre ? Il nâest jamais trop tard.
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Les eÌmotions agreÌables ou deÌsagreÌables peuvent devenir des eÌmotions aÌ notre service. La coleÌre, bien comprise et bien situeÌe, permet de trouver la puissance des mots pour lutter contre une forme dâinjustice.
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Câest la bonne nouvelle : sâil est vrai que nous ne pouvons rien face aux eÌveÌnements du quotidien (il pleut, je perds mon job, le proprieÌtaire vend mon appartement ...), nous avons un immense pouvoir sur notre monde inteÌrieur dans lequel nos eÌmotions sâexpriment.
Une autre part en revient aÌ notre manieÌre dâenvisager
la communication entre nous.
Comment communiquer sereinement quand, sous le joug des eÌmotions, nous sommes coupeÌs de notre capaciteÌ de discernement? Nous ne voulons plus quâune chose : que les eÌveÌnements aillent dans notre sens pour un retour inteÌrieur au calme. En un mot : avoir raison
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Câest un jeu de « perdant-perdant » : Si je parviens aÌ imposer mon point de vue aÌ lâautre, il risque fort de se soumettre par peur des conseÌquences, ou par culpabiliteÌ, ou par honte, ou par devoir... Lâestime reÌciproque, lâamour, la confiance en prennent un coup. Si câest lâautre qui gagne, alors je souffre de devoir me soumettre. et pour les meÌmes raisons que deÌjaÌ eÌnumeÌreÌes.
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La bonne nouvelle câest quâil existe une autre manieÌre de communiquer
pour une relation « gagnant-gagnant » qui permet aÌ la fois de sâexprimer pleinement et dâentendre lâautre. Nous devons aÌ Marshal Rosenberg dâen avoir deÌfini les piliers dans ce quâil a nommeÌ Â« la communication non violente ».
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Câest un eÌtat dâesprit avant dâeÌtre un ensemble dâoutils. Elle part de ce qui nous relie de manieÌre universelle pour en arriver aÌ ce qui est particulier aÌ chacun.
Et cette forme de communication permet de co-creÌer unerelation nouvelle et satisfaisante pour chaque partie, en transformant ce qui nous oppose graÌce aÌ ce qui nous est commun.
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Câest ce dont nous allons parler dans les deux ateliers qui sont proposeÌs chez Yellow ce mois de mars (informations aupreÌs de beatricedeli@yahoo.fr)
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Comment reÌussir aÌ changer graÌce aÌ un nouveau regard sur nos eÌmotions et des outils concrets pour nous y accompagner ?
Comment retrouver cette qualiteÌ dâeÌchange, de connexion aÌ chaque rencontre ?
BĂ©atrice des Ligneris
Psy-Coach
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